La « Princesse Clown du Crime » se construit sa propre vie, loin du sinistre Joker ! Découvrez une nouvelle facette d’Harley Quinn en librairie !
Il n’y a aucun doute à avoir : Harley Quinn est une véritable icône de la pop culture, star de comics, séries animées, films et jeux vidéo. Mais si, avec plus de quatre-vingts années d’existence, les têtes d’affiche comme Batman ou Wonder Woman font date, la clown criminelle, elle, a su durablement s’inscrire dans les esprits en un temps record. Harley Quinn apparaît pour la première fois dans l’épisode « Chantage à crédit » de BATMAN, LA SERIE ANIMEE, en 1992.
Éperdument amoureuse du Joker, elle l’assiste dans sa quête pour semer le chaos à Gotham City en mettant ses plans à exécution, tous aussi excentriques que mortels. Elle répond à une logique simple : si Batman a Robin à ses côtés, le Joker a quant à lui son bras droit en costume d’Arlequin. Particulièrement populaire, elle intègre les comics un an plus tard, dans les pages de THE BATMAN ADVENTURES, et connaît un essor spectaculaire en 1994, à l’occasion de la publication de THE BATMAN ADVENTURES : MAD LOVE, toujours sous la plume de ses deux créateurs, Paul DINI et Bruce TIMM. Si le récit ne s’intègre pas à la continuité DC, on y découvre les origines du personnage dans un récit s’intéressant autant à Harley Quinn qu’à Harleen Quinzel, ancienne psychiatre à l’Asile d’Arkham, fascinée par son patient le plus dangereux…
Des mots de Paul DINI : « J’ai vu dans l’opportunité de raconter ses origines le moyen de la distinguer des autres nervis en costumes bariolés. Qu’Harley ait été attirée par le Joker était déjà bizarre en soi, en faire sa psychiatre rendit leur histoire carrément tragique. » Il faudra attendre 1999 pour qu’Harley Quinn intègre définitivement la mythologie DC au cours de l’événement BATMAN – NO MAN’S LAND, qui voit Gotham City s’effondrer à la suite d’un tremblement de terre aux proportions cataclysmiques. Le succès reste au rendez-vous et, en 2000, Harley obtient le Graal : sa propre série solo ! L’occasion de laisser la place libre aux équipes créatives pour explorer l’immense potentiel du personnage hors de l’ombre de Batman et du Joker.
Le duo de Terry et Rachel DODSON est choisi pour s’occuper respectivement du dessin et de l’encrage, tandis que Karl KESEL écrit le scénario. Ce dernier résume d’ailleurs la série en 2017, dans les pages de Back Issue #99 : « J’ai finalement décidé que Harley Quinn devait être une romance qui montre un amour qui tourne mal, terriblement mal. » Le ton est donné pour cette comédie romantique explosive, qui pousse Harley Quinn au centre de la mythologie DC. Des malfrats de Gotham aux personnalités plus… cosmiques du catalogue, la série marque les premiers pas de la Princesse du crime dans la cour des grands !
Si beaucoup considèrent (à raison) que la série HARLEY QUINN (DC RENAISSANCE) du duo Jimmy PALMIOTTI et d’Amanda CONNER a marqué une réinvention d’Harley, force est de constater que HARLEY QUINN SOLO a pavé la voie à la quête d’indépendance qui ne cessera d’être au cœur de son identité. À l’heure où le personnage multiplie les apparitions, notamment sous les traits de LADY GAGA dans le film JOKER : FOLIE À DEUX, réalisé par Todd PHILLIPS, cette série est sans aucun doute la pièce manquante du puzzle qu’est Harley Quinn.

Harley Quinn Solo, tome 1
Face aux persécutions quotidiennes du Joker, l’amour de sa vie qui l’a plongée dans une vie de crime, Harley Quinn se retrouve cette fois seule. Livrée à elle-même, la « Princesse Clown du Crime » doit désormais se construire sa propre vie, loin du sinistre ennemi de Batman. Heureusement pour elle, ses amies ne sont jamais bien loin… et les problèmes non plus !